Zombies boom

Élève du Collège de Saint-Brice (95)

Élève du Collège de Saint-Brice (95)

Zombies Boom (1)

 

PARTIE 1

 

Nous étions, mon meilleur ami et moi, devant les résultats du bac en tentant d'apercevoir nos noms sur l'affiche. Nous étions tous sous tension en attendant d'avoir nos résultats. Quand enfin je pus voir l'affiche en entier, je constatai que toute ma classe avait obtenu le bac, y compris moi. J'étais soulagée et détendue à présent. Tout le monde sautait et poussait des cris de joie en voyant leur résultat. Quand soudain, j'eus une brillante idée : celle d'organiser une énorme fête chez moi. Je pourrais la faire ce week-end vu que mes parents partaient dans l'Est du pays. Ça sera la plus grande fête jamais organisée. Je partis pour en discuter avec James. James est mon meilleur ami depuis maintenant 3 ans. Il est grand, brun et a des yeux noirs profonds. Nous nous sommes rencontrés quand je suis arrivée dans cette ville en me faisant visiter le lycée et les environs. Depuis nous sommes inséparables. Arrivée à son niveau, je dis :

 

"    - C'est super, on l'a eu ! m'emportai-je en lui sautant dans les bras,

    - Tu vois bien, je t'avais dit, répondit-il.  

    - J'ai eu une idée, en cette occasion, je voudrais organiser une fête ce week-end chez moi. Une fête avec toute la classe.

    - C'est une super idée, dit-il en commençant à avancer, mais as-tu pensé à ta mère et ton beau-père ? Seront-ils d'accord ? 

    - Ils seront dans l'Est ce week-end, et qu'ils soient ici ou non, ils ne se soucient presque pas de moi. Je leur parlerai, bien sûr, mais je suis sûre qu'ils se fichent pas mal de ce que je raconte. 

    - Je suis persuadé que non, reprit-il, parles-en leur ce soir et tu me racontes ta petite discussion demain, d'accord ? 

    - Entendu. Je le ferai, affirmais-je. " Sur ce, je pris mes affaires et je m'en allai. " - A demain !

    - A demain !  "

 

     Sur le chemin du retour, je préparais déjà le discours que j'allais présenter à ma mère et à William pour les convaincre de me laisser faire cette soirée qui sera inoubliable. Mais je savais bien qu'ils ne m'écouteraient pas et me laisseront seule à la maison pendant leur petite expédition, sans se soucier de ce qu'il se passe vraiment chez nous. C'est comme ça depuis que j'ai 8 ans. Mon père est parti de la maison, nous abandonnant moi et ma mère, dans notre petite maison à la campagne. Elle était dévastée, et pleurait à en mourir tous les jours. Puis elle rencontra un certain William qu'elle avait rencontré à Beverly Hills. Elle était maintenant comme sur nuage dans un conte de fées. Je ne la reconnaissais plus. Elle ne se souciait plus que de cet homme, chantait et dansait à longueur de journée. Et 5 ans plus tard, à mes 13 ans, ma mère s'est remariée avec ce William. Ils ont ensuite décidé de déménager en ville, quand j'avais 15 ans, pour être plus proche du travail de ce dernier. C'était depuis ce mariage qu'ils s'absentaient chaque jour, me laissant seule dans notre demeure, et je ne savais jamais vraiment ce qu'ils font. Je ne connaissais presque pas mon beau-père, il ne me parlait jamais et à vrai dire, les rares fois où ils étaient là, je me réfugiai chez James pour ne plus jamais les voir. James était comme mon frère. Il m'a accueilli les bras ouverts dès mon arrivée. Nous étions inséparables.

 

     Une fois chez moi, je déposai mon sac dans l'entrée, et allai ouvrir le frigo pour grignoter quelque chose. Mais comme d'habitude, il était presque vide. Ma mère ne faisait jamais les courses pour moi, donc je devais me débrouiller pour manger à ma faim. Je pris le téléphone de la maison et fit commander un tas de courses. Par hasard, ma mère avait laissé de l'argent sur le comptoir de l'entrée. Une fois ceci fait, je pris mon sac et montais dans ma chambre pour commencer mes devoirs. Il était 6 heures du soir et j'avais encore trois mémoires à rédiger pour la semaine prochaine. Mais je me manquais cruellement d'imagination. Je restais sur mon bureau à réfléchir pendant des heures. Mais je perdis la notion du temps et mes pensées s'envolèrent. Puis la fatigue l'emporta et ma tête vacilla dangereusement. Alors je me levai, et allai m'écraser sur mon lit. Mes paupières étaient devenues lourdes et je ne pensais plus à rien. Puis je m'endormis paisiblement. 

  •  

Ce matin-là, je me suis réveillée en sursaut. J'avais fait un rêve où ma fête devenait une catastrophe. Tout le monde avait disparu. C'était plutôt un cauchemar mais je ne suis plus une enfant et je sais que tout ça n'a rien de réel - enfin c'est ce que je pensais. Je me levai, ouvris mes volets, fis mon lit et m'habillai. Je dévalais les escaliers et me rendis compte que les courses commandés la veille, étaient maintenant posées dans l'entrée. Un mot était déposé sur les sacs. C'était ma chère mère qui me disait les avoir reçus et les avait posées ici, me défendant les ranger. Évidemment, il n'y avait toujours personne. Ils étaient sans doute partis ce matin de bonne heure. Je pris un petit-déjeuner, emportai mon sac et partis de la maison sur le chemin de l'université. 

  •  

Arrivée sur les lieux, j'aperçus James et me précipitais vers lui :

" - Salut ! Comment ça s'est passé hier avec ta mère et William ?

- A vrai dire, je ne les ai même pas vus. Ils sont rentrés tard et repartis tôt ce matin. Comme à leur habitude... Je t'avais dis qu'ils ne se préoccupaient pas de moi. 

- Mais si je t'assure, tu es leur fille quand même. 

- Je ne suis pas sûre qu'ils pensent de la même manière que toi. Mais si tu insistes, conclus-je en avançant vers le bâtiment. J'ai cours de philosophie ce matin, on se rejoint à la cafétéria à midi ? 

- Je ne peux pas, je termine tôt aujourd'hui, et je dois faire quelque chose de très important, prétendit-il. 

- Et qu'est-ce que c'est ? 

- Rien qui ne te concerne, ne t'en fais pas. File, tu vas être en retard ! dit-il en partant précipitamment. "

 

J'avais comme l'impression qu'il me cachait quelque chose. Mais il avait raison, j'allais être en retard. Je courus donc jusqu'à ma salle et entrai brusquement en m'excusant de cette entrée. 

Le cours fut long, extrêmement long pour moi qui n'arrêtais pas de penser à James. Une fois terminé, j'allais manger à la cafétéria seule, avec mes écouteurs et ma salade composée. J'eus ensuite cours de mathématiques et d'économie. La journée fut pénible; Je me hâtai de rentrer chez moi et en poussant la porte, je m'aperçus qu'elle était ouverte. Un frisson me parcourut le corps mais je pris mon courage à deux mains et ouvris la porte. Je posais délicatement mon sac et avançais prudemment vers le séjour. J'entendis un bruit alors j'accélérai le pas. Un tas de gros sacs étaient posés sur la table de la cuisine. Je jetais un œil dedans et vis pleins de décorations, de nourriture et de déguisements. Puis je sentis deux mains puissantes se poser sur mes épaules. Je poussai un cri strident et me retourna. C'était James : 

 

" - Tu m'as fait une de ces trouilles ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Et d'où viennent ces sacs ? 

- Surprise! s'exclama-t-il, je suis passé au supermarché pour te faire une surprise. J'ai aussi prévenu toute la classe que la fête aura lieu chez toi samedi soir. On a créé un groupe de classe où tu n'es pas pour te faire la surprise. 

- C'est super ! Merci beaucoup ! dis-je en lui sautant dans les bras. 

- Ne tardons pas à décorer toute la maison, déclara-t-il. "

 
  • Deux heures plus tard, la maison était entièrement décorée. 

  •  

  • Vous voulez en savoir plus? Cherchez la partie deux en recherchant le titre de la nouvelle ou en la trouvant via le bouton orange ci-dessous...
Les créations du collège de Saint Brice sous Forêt
Les fantastiques nouvelles
1